Le 7 mai 2020
Les éditions Elyzad présentent : « Cet Amour » de Yasmine Khlat
Chers tous,
C’est avec bonheur que nous voyons les librairies réouvrir. À cette occasion, nous aimerions vous parler de « Cet amour » de Yasmine Khlat, paru le 5 mars. Parce que ce très beau roman raconte justement l’histoire d’un confinement : celui d’une femme seule, recluse chez elle. Un livre subtil et nécessaire, qui sonde les limites de l’enfermement, mais aussi le pouvoir de la relation à l’autre et de la parole salvatrice.
Nous sommes fières de vous faire découvrir cette bulle d’humanité après ces semaines suspendues :
Un petit appartement à Paris. Une femme fixe la fenêtre ouverte de son salon, dont un des pans bat au vent. Elle pense à en finir. Mais dans un geste désespéré elle va vers son téléphone et compose un numéro :
Allô, Docteur Rossi ?Une discussion s’engage dans la nuit avec ce psychiatre qu’elle ne connaît pas. Elle lui parle des tocs qui la tiennent recluse chez elle. De son frère enlevé à Beyrouth durant la guerre civile. De son enfance, de son adolescence. Le médecin abandonne tout pour l’écouter. Pour lui maintenir la tête hors de l’eau. Mais elle est libanaise et lui israélien. Pourront-ils se rencontrer ? En ont-ils le droit ?
« Beyrouth.Tout vient de là, lui dit-elle, de ce lieu mort et ressuscité mille fois. Tout part de là. Tout y revient. »
Extrait du livre de Yasmine Khlat : « Cet Amour »
« Traversé de fulgurances poétiques qui sont la marque de l’écriture de Yasmine Khlat, Cet amour devient ainsi un hymne nostalgique à une jeunesse libanaise, aux lumières et aux couleurs du pays d’origine. »
Charif Majdalani, L’Orient Littéraire
« Yasmine Khlat ou l’écriture du confinement que l’on s’impose à soi-même. » Joséphine Hobeïka, L’Orient-Le Jour
« Huis-clos impressionnant d’humanité et d’élégance. »
Geneviève Bridel, RTS [à écouter!]
« Une langue belle et forte qui me fait penser à Duras par son évocation dans le désordre des souvenirs et par cette imprévisibilité féminine puissante mais aussi si fragile. Un petit bijou ! » Librairie Au fil des mots
« Mots forts et beaux pour dire la fragilité des êtres, les souvenirs. »
Librairie L’arbre à mots
« Forcément, ce dialogue interdit, pacifiste et guérisseur, prend une dimension symbolique. La Libanaise et l’Israélien se reconnaissent, dépassent ce mur virtuel absurdement imposé, sublimant la possibilité d’une réconciliation au Proche-Orient. L’idée est superbe et donne au titre une grande force. »
Babelio
Biographie :
Yasmine Khlat, franco-libanaise, est née en 1959 à Ismaïlia (Égypte). Elle a grandi au Liban où elle a entamé une carrière dans le cinéma en tant que comédienne et réalisatrice. Depuis 1986, elle vit à Paris et se consacre à l’écriture. Elle a publié des nouvelles, des entretiens avec des artistes (compositeurs, chefs d’orchestre, interprètes) ainsi que trois romans parus aux éditions du Seuil, dont Le Désespoir est un péché, Prix des Cinq Continents de la francophonie 2001. Aux éditions Elyzad, est paru en janvier 2019 Égypte 51, finaliste du Prix de la Littérature arabe décerné par l’IMA et du Prix des Lecteurs de la Ville de Saint-Denis, La Réunion.