Durant sa jeunesse, Nadia Essalmi a pratiqué la gymnastique et était une des meilleures gymnases du Maroc.
Nadia Essalmi a étudié la littérature française, puis enseigné la langue française à l’institut agronomique et vétérinaire Hassan-II, à Rabat.
Nadia Essalmi coordonne ensuite la réalisation de la revue culturelle de l’Association marocaine des professionnels du livre (AMPL), côtoyant ainsi ces professions.
Constatant un manque dans l’édition de littérature jeunesse au Maroc, Nadia Essalmi fonde Yomad, première maison d’édition marocaine dans ce domaine. Les ouvrages publiés sont en français, en arabe ou en tamazight. Driss Charaïbi est le premier auteur publié. En plus de son activité éditoriale, elle anime des ateliers et des actions de promotion du livre et de la lecture auprès de la jeunesse.
En 2016, Nadia Essalmi est élue Vice-présidente de l’Union des éditeurs marocains.
En 2018, elle écrit « La révolte des rêves », préfacé par Fouad Laroui, et composé de deux parties. Dans la première partie, elle exprime sa colère et d’indignation contre l’injustice sociale, l’incivisme et l’inculture en se gardant de tout moralisme. La deuxième partie est, selon l’auteure, un recueil de « textes poétiques osés pour casser les nombreux tabous de notre société ».
En 2020, Nadia Essalmi est consacrée Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
Crédit photo : Yassine Toumi